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Conférence : La départementalisation et son rapport à la violence épistémique

5 novembre 2025 par
ERIGAL

Hier, dans le cadre d’une collaboration entre l’ÉRIGAL, l’OVCD, le GRIPAL, le LIELA et le Département de science politique de l’UQÀM, a eu lieu à l’UQÀM la conférence publique de la Dre Michelle J. E. Martineau intitulée : « La départementalisation et son rapport à la violence épistémique : effets et conséquences dans la construction politique et identitaire en contexte guadeloupéen ».

L’événement a réuni un large public, tant en présentiel qu’en ligne. Le public s’est montré très intéressé autant par le sujet de recherche de la conférencière que par son approche décoloniale novatrice. Cet intérêt s’est traduit par de nombreuses questions qui ont enrichi le débat.

À propos de la conférence :

Les années 1950 marquent le début du processus de décolonisation dans la plupart des territoires dits colonisés, notamment en Guadeloupe. Sous administration française depuis 1635, l’archipel s’engage dans une « décolonisation par intégration » (upside-down decolonisation) à travers la loi de départementalisation du 19 mars 1946, qui permet le passage du statut de colonie à celui de département d’outre-mer. Toutefois, cette départementalisation suscitera une vague de contestation, aussi bien de la part de certain·e·s élu·e·s politiques que de la population.

Une question simple se pose : quels sont les effets de la départementalisation sur la construction identitaire, politique et culturelle guadeloupéenne ? Pour y répondre, il faut prendre en considération la notion de violence, et plus particulièrement celle de violence épistémique, afin de montrer comment la départementalisation a favorisé l’hégémonie du savoir et de la connaissance, tout en muselant la voix des marginalisé·e·s et en renforçant les rapports centre/périphérie et dominant/dominé dans un contexte postcolonial.

À propos de la conférencière :

Michelle E. J. Martineau est docteure en science politique (UdeM), titulaire d’une maîtrise en science politique (UQÀM) et d’une maîtrise en droit public français (Université des Antilles – Guadeloupe). Elle est également chargée de cours au Département de science politique de l’UQÀM.

ERIGAL 5 novembre 2025
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